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A quoi sert le massage cardiaque ?

Le massage cardiaque est le geste de réanimation à pratiquer sur une victime d’un arrêt cardiaque en attendant la mise en place d’un défibrillateur. Il a pour but de réalimenter en oxygène les organes de la victime tels que le cerveau, les poumons mais surtout le cœur lui-même.

Lorsqu’une personne est victime d’un arrêt cardiaque, la pratique d’un massage cardiaque est impérative pour maintenir des chances de survie pour la victime.

La pratique d’un massage cardiaque seule peut faire repartir un cœur mais pour augmenter les chances de survie de la victime, il est recommandé de l’associer avec la mise en place le plus rapidement possible d’un défibrillateur.

La pratique du massage cardiaque est indispensable pour maintenir le cœur en fibrillation avant la mise en place d’un défibrillateur. Le défibrillateur fonctionne uniquement sur un cœur en arrêt cardiaque (fibrillation). D’avoir un défibrillateur le plus rapidement possible augmente les chances de pouvoir faire repartir le cœur de la victime.

Si vous n’avez pas de défibrillateur à proximité, il est conseillé de pratiquer le massage cardiaque jusqu’à l’arrivée des secours (eux-mêmes dotés de défibrillateurs dans chaque véhicule d’urgence).

Si la victime n’est pas en arrêt cardiaque, la pratique du massage cardiaque n’est pas dangereuse car le cœur ne s’arrête pas lorsqu’il est comprimé.

Lors de la pratique d’un massage cardiaque, il se peut que des côtes soient cassées, cela n’aggrave pas l’état de la victime et elles se répareront d’elles-mêmes si la victime est réanimée.

Position des mains :
La technique consiste à appuyer avec le talon de la main sur le milieu de la poitrine.

Position de la victime :
La victime doit être placée à plat-dos sur une surface dure, en général à même le sol
Si la victime est sur une surface molle comme un lit, l’appui serait inefficace (on comprime le matelas, pas la poitrine). Il est conseiller de demander aux services d’urgence quelle est la conduite à tenir (les numéros sont : 18 pompiers, 15 Samu ou 112).

Position du sauveteur :
Le sauveteur doit être placé au-dessus de la victime, bras tendu, coudes verrouillés.

Intensité de compression :
Pour une victime adulte (+ de 8 ans), les compressions doivent être d’un enfoncement de 5 à 6 cm (selon ERC 2015).

Pour un enfant ou un nourrisson, il est conseillé de comprimer le thorax de la victime d’environ un tiers de son volume.

Rythme de compression :
La fréquence de compression est de 100 à 120 compression/min.

L’intensité de compression est plus importante que le rythme car la circulation doit être reprise mécaniquement afin de réalimenter en oxygène les organes de la victime.