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Chaque année en France, l’arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) touche près de 46 000 personnes. Malgré les progrès réalisés ces dernières années grâce à l’adoption de plusieurs textes législatifs, il reste encore des défis à relever pour améliorer significativement les taux de survie.

Depuis le décret du 4 mai 2007 (n°2007-705) autorisant l’utilisation des défibrillateurs automatisés externes (DAE) par des non-médecins, le déploiement des DAE ainsi que les formations et les campagnes de sensibilisation aux gestes qui sauvent ont permis une amélioration du taux de survie, qui se situe actuellement autour de 8% en France.

Le parcours législatif : Impact sur la disponibilité des défibrillateurs

Des avancées législatives significatives ont été réalisées pour améliorer la prise en charge de l’ACEH :

  • La loi « Défibrillateurs » n° 2018-527 du 28 juin 2018, accompagnée de deux décrets, a élargi le champ d’application des DAE dans les établissements recevant du public et a instauré une base de données des DAE gérée par la DSG (Géo’DAE).
  • Plus récemment, la loi n°2020-840 du 3 juillet 2020 a introduit le statut de citoyen sauveteur et renforcé la sensibilisation aux gestes qui sauvent.

Malgré ces avancées, les taux de survie en France demeurent stagnants et bien inférieurs à ceux des pays nordiques. Il est donc nécessaire de dresser un bilan pour comprendre les raisons de cette situation et formuler des recommandations spécifiques à la France.

Taux de survie stagnants : Analyse des défis persistants

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Formation et sensibilisation : Le rôle crucial du premier témoin

Une des lacunes identifiées concerne la formation et la sensibilisation insuffisantes aux gestes qui sauvent, notamment auprès du personnel des établissements recevant du public où sont déployés les DAE. Le rôle crucial du premier témoin dans la chaîne de survie a été souligné à plusieurs reprises, mais le pourcentage de défibrillations précoces reste faible, alors qu’elles sont essentielles pour augmenter les chances de survie.

–  Maintenance des défibrillateurs : Enjeux et recommandations

Un autre point soulevé concerne la maintenance des DAE, qui est souvent négligée. Bien que la base de données Géo’DAE facilite la déclaration des défibrillateurs, la qualité de la maintenance est variable et certains appareils ne sont pas opérationnels, compromettant la prise en charge des victimes d’ACEH. Il est donc crucial que les autorités clarifient les exigences en matière de maintenance et garantissent que les prestataires disposent des qualifications et assurances nécessaires.

Perspectives 2024 : Vers une amélioration de la chaîne de survie

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En 2024, les services d’urgence et de secours continuent de travailler pour améliorer la chaîne de survie et encourager une participation active des témoins d’ACEH.

Il reste encore du chemin à parcourir pour améliorer significativement les taux de survie des victimes d’arrêt cardiaque extra-hospitalier en France. Une collaboration continue entre les autorités, les professionnels de santé, les prestataires de maintenance et la société civile est essentielle pour relever ce défi crucial en matière de santé publique.

En tant qu’acteur essentiel dans le domaine de la santé et de la sécurité, Défibrillateur France s’engage pleinement à fournir des solutions de qualité pour la prise en charge des arrêts cardiaques. Nous mettons à disposition des défibrillateurs de haute qualité, tout en assurant leur maintenance régulière et en dispensant des formations adaptées. Unissons nos efforts pour être bien préparés en cas d’urgences cardiaques.