Le taux de survie en France est de 5% sans prise en charge immédiate avant l’arrivée des secours.

7 fois sur 10, l’arrêt cardiaque survient devant témoin mais moins de 15% de ces témoins font les gestes de premiers secours. Or 4 victimes sur 5 survivant à un arrêt cardiaque ont bénéficié des gestes simples pratiqués par les premiers témoins.

Si un massage cardiaque et un défibrillateur sont utilisés pour la réanimation dans les cinq premières minutes, les chances de survie sans séquelles sont presque de 50 %.

Le délai moyen d’appel aux unités mobiles de secours reste trop long (5/6 minutes) ; il s’ajoute au délai nécessaire à l’arrivée des secours (en moyenne 10 minutes). Or, les premières minutes sont essentielles, chaque minute perdue diminuant les chances de survie de près de 10%.